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SOPK : Comprendre le syndrome des ovaires polykystiques

Dernière mise à jour : 3 févr.

Cette pathologie est souvent découverte et diagnostiquée à l'arrêt de la pilule, parfois prescrite précocement, laissant certaines pathologies sans diagnostic. L'arrêt de la contraception hormonale peut révéler le SOPK lorsque le cycle naturel reprend, parfois avec des complications.


L'arrêt de la contraception hormonale peut révéler le SOPK lorsque le cycle naturel reprend, parfois avec des complications.
SOPK

Il est également possible que la pilule ait été prescrite comme traitement contre cette pathologie. Dans ces cas, certaines femmes peuvent choisir d'arrêter la pilule pour vivre leur cycle de manière plus naturelle, permettant à leur corps de reprendre ses droits.


Disclaimer : Cet article ne vise pas à encourager l'auto diagnostic du SOPK. Son objectif est de fournir des informations approfondies sur le SOPK et ses divers symptômes. Le diagnostic doit toujours être établi par un professionnel de la santé, de préférence un gynécologue.


  1. Le SOPK, anciennement syndrome de Stein-Leventhal : Le SOPK, ou syndrome de Stein-Leventhal, est une pathologie endocrinienne résultant d'un déséquilibre hormonal. Les symptômes incluent des cycles irréguliers, de l'hirsutisme, de l'acné, et des problèmes de poids. Toutefois, ces symptômes varient d'une femme à l'autre, et le diagnostic doit être posé par un professionnel après un bilan gynécologique, incluant une échographie pelvienne.

  2. Absence de fluctuation hormonale : Les femmes atteintes du SOPK présentent souvent des fluctuations hormonales faibles, entravant l'ovulation. Des taux élevés de testostérone, résultant de l'inhibition de l'insuline et de problèmes métaboliques, contribuent à des symptômes comme l'acné et l'hirsutisme.

  3. Problèmes métaboliques : Les femmes atteintes du SOPK sont plus sujettes à des problèmes métaboliques tels que la résistance à l'insuline, le syndrome métabolique, le diabète de type 2, et les problèmes cardiovasculaires. Des mesures d'hygiène de vie sont recommandées pour limiter l'évolution vers ces troubles.

  4. Comment est-il diagnostiqué ? : Seul un gynécologue est habilité à poser le diagnostic de SOPK. Le diagnostic inclut des questions sur le cycle menstruel, une analyse sanguine, et une échographie pelvienne pour examiner les ovaires. Le diagnostic du SOPK se fait par exclusion, en écartant d'autres pathologies aux symptômes similaires.

  5. Consensus de Rotterdam (2003) et évolutions (2018) : Les critères de diagnostic du SOPK comprennent l'anovulation chronique, l'hyperandrogénisme biologique ou clinique, et la présence de kystes ovariens. Au moins deux de ces critères doivent être présents pour poser le diagnostic. En 2018, des modifications ont été apportées aux critères, y compris le nombre de follicules recherchés par ovaire et l'évaluation du taux de testostérone.

  6. Signes d'hyperandrogénie clinique : Des signes tels que l'acné sévère, l'alopécie androgénique, et la virilisation exceptionnelle peuvent être associés à l'hyperandrogénie clinique.

  7. Causes du SOPK : Les causes exactes du SOPK ne sont pas définies, mais une inflammation chronique, liée à des facteurs tels que l'alimentation, le stress, et la pollution, est souvent observée. Des facteurs génétiques sont également explorés, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires.

  8. Différents Types de SOPK : Bien qu'il existe une classification basée sur les symptômes prédominants, le SOPK reste une pathologie multifactorielle, nécessitant une approche à plusieurs niveaux, indépendamment des catégories.

  9. SOPK "après pilule" : Le SOPK peut être masqué par la prise de la pilule à l'adolescence et émerger après son arrêt. Une montée du taux de testostérone, inhibé par la pilule, peut être observée. Le stress chronique est également lié à des symptômes associés à ce profil de SOPK.

  10. SOPK et stress, SOPK et inflammation : Le stress chronique peut aggraver les symptômes du SOPK en induisant une réaction en chaîne dans l'organisme. De plus, l'inflammation chronique, souvent liée à des modes de vie modernes, entretient et aggrave certains symptômes du SOPK.


Conclusion : Le SOPK, touchant environ 10% des femmes selon l'INSERM, présente des défis pour lesquels la médecine allopathique propose souvent la pilule comme seule solution. Cet article vise à fournir des informations approfondies pour mieux comprendre le SOPK, ses mécanismes, et à terme, d'autres articles aborderont les aspects de l'hygiène de vie pour les femmes atteintes du SOPK.

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