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Prévenir et soulager et en finir des cystites :

La cystite, une inflammation de la vessie, peut se manifester de manière aiguë ou chronique, souvent attribuée à la présence de bactéries, principalement Escherichia Coli dans environ 90% des cas.

Près de 2 millions de femmes sont particulièrement susceptibles de vivre des épisodes d'infections urinaires en raison de considérations anatomiques spécifiques. La taille réduite de l'urètre, combinée à sa proximité avec l'anus et le vagin, crée un environnement propice à la migration de certaines bactéries vers la vessie, déclenchant ainsi des infections urinaires.

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La cystite est principalement causée par une bactérie, majoritairement l’Escherichia coli, que l’on retrouve dans 85% - 90% des cas. D’autres bactéries peuvent également être en cause comme la Klebsiella Proteus ou la Pseudomonas, que l’on retrouve plus fréquemment dans le cas des cystites récidivantes.

Symptômes : comment savoir si l'on a une cystite ?

 

Parmi les symptômes les plus fréquents, on retrouve :
  • Des mictions (évacuation des urines) fréquentes et douloureuses

  • Des envies pressantes

  • Une sensation de brûlure lors des mictions

  • Une pesanteur dans le bas ventre

  • Une urine à l’aspect trouble et parfois malodorante

 

Pour confirmer le diagnostic, il est important de réaliser un ECBU, un examen qui se pratique en laboratoire d’analyses médicales. Un antibiogramme peut également être réalisé afin de déterminer le meilleur antibiotique selon les souches de germes mis en évidence dans le prélèvement.

Il existe également des tests à bandelettes urinaires qui s'achètent en pharmacie. Ils sont particulièrement intéressants pour dépister rapidement une cystite en cas de récidives, ou en fin de traitement pour confirmer que l’infection est éradiquée.

Causes : facteurs favorisant la cystite chez la Femme

  1. Physiologie féminine : La cystite affecte plus fréquemment les femmes que les hommes en raison de la longueur plus courte de leur urètre. Cette anatomie facilite la remontée des bactéries et des germes le long de l'urètre, leur permettant ainsi d'accéder à la vessie plus aisément.

  2. Fluctuations hormonales : Les cas de cystites sont plus fréquents au cours de la phase lutéale du cycle menstruel et lors de la ménopause. La diminution des taux d'œstrogènes entraîne une baisse du glycogène, nécessaire comme carburant pour les lactobacilles, nos bactéries protectrices.

  3. Hygiène excessive : Si le manque d'hygiène peut contribuer aux infections, une hygiène excessive peut également être préjudiciable, altérant le microbiote vulvaire et vaginal.

  4. Port de vêtements serrés et/ou synthétiques : Le port de vêtements trop serrés ou de sous-vêtements synthétiques favorise la prolifération des bactéries et des germes.

  5. Utilisation de spermicides, préservatifs, diaphragmes : Ces méthodes contraceptives peuvent altérer le microbiote et favoriser la mobilité des germes.

  6. Alimentation acidifiante et riche en sucres : Une alimentation de ce type contribue à favoriser le développement des mauvaises bactéries, pouvant ainsi augmenter le risque de cystite.

Prévention : comment éviter d’attraper une cystite ?

  • Boire suffisamment tout au long de la journée, au minimum 1,5 litres d’eau ;

  • Uriner quand le besoin se fait sentir : éviter de vous retenir, cela favorise la stagnation des microbes et des bactéries au sein de la vessie ;

  • Penser à uriner systématiquement après les rapports sexuels ;

  • S’essuyer de l’avant vers l’arrière ;

  • Veiller à avoir un transit régulier : la constipation augmente le risque de contracter une cystite ;

  • Côté alimentation : veiller à avoir une alimentation riche en fibres, avec un maximum de légumes dans l’assiette ; privilégier les céréales complètes, et les aliments basifiants comme les asperges, betteraves, brocolis, carottes, champignons, concombres, épinards, pommes de terre, haricots verts, mais aussi le persil, la coriandre, le cerfeuil, etc. ;

  • Favoriser les aliments prébiotiques comme les poireaux, les bananes, les asperges, les oléagineux, les oignons, l’ail, les graines, etc. ;

  • Faire régulièrement des cures de probiotiques en favorisant les souches Lactobacillus helveticus, Lactobacillus crispatus, Lactobacillus reuteri, Lactobacillus acidophilus et Lactobacillus rhamnosus ;

Les pistes naturopathique pour vous accompagner sont nombreuses. phytothérapies, huiles essentielles, gémmothérapie, hydrothérapie. Toutefois, d’autres points sont à explorer comme l’équilibre psycho-émotionnel, la gestion du stress et surtout l’équilibre des microbiotes intestinal et vaginal. En effet, une dysbiose de ces deux flores favorise la prolifération de germes pathogènes et par la même, est susceptible de faciliter la survenue des épisodes infectieux urinaires. Dans ce cas, des probiotiques seront conseillés.

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