Une alimentation saine est l’un des facteurs clés de prévention du stress.
Il est conseillé pour érévenir et anticiper l’apparition du stress grâce au bilan de prévention de favoriser des aliments riches en vitamines et minéraux (légumes crus ou cuits doucement, graines germées, algues de mer…), les céréales semi complètes riches en fibres et vitamines B, les aliments riches en oméga-3 EPA-DHA comme certains poissons et huiles végétales. A contrario, il est recommandé d’éviter les aliments qui augmentent la sécrétion de cortisol, à savoir les excitants tels que le café ainsi que le sucre, les produits laitiers et les céréales raffinées.
La qualité de l’hygiène de vie est aussi essentielle :
limiter le temps d’écran, pratiquer de l’exercice physique régulier, veiller à un bon sommeil… ont des vertus anti-stress.
En cas de survenue du stress, pratiquer de la relaxation, une respiration lente et profonde est également recommandée. En effet, le stress peut bloquer le diaphragme, la membrane qui sépare le thorax de la cavité abdominale, et bloquer la respiration au niveau thoracique. Prendre le temps de s’étirer, d’inspirer profondément pour déclencher une respiration ventrale, de soupirer, aide à s’oxygéner.
Les tests biologiques, un atout pour comprendre l’origine du stress et de l’anxiété
Certaines carences peuvent privilégier l’apparition du stress. Un bilan sanguin peut vous aider à les identifier et ainsi orienter le professionnel qui vous accompagne pour y remédier.
Parmi les facteurs à surveiller, citons :
la vitamine D, paramètre majeur de par ses multiples implications (santé ostéoarticulaire mais aussi immunité, inflammation, humeur, cognition…), dont une carence peut avoir un impact sur la santé mentale, générant des troubles du sommeil, des sautes d’humeur, du stress, de l’anxiété, ainsi que des douleurs musculaires et osseuses ;
les hormones thyroïdiennes TSH, T3 et T4 libres, T3 reverse, un stress chronique pouvant, du fait de l’hypercortisolémie, endommager la glande thyroïde et ralentir l’absorption de ces hormones qui jouent un rôle dans de nombreuses fonctions vitales de l’organisme ;
l’homocystéine, un acteur majeur des processus de méthylation indispensables au métabolisme cellulaire, dont le taux peut refléter une carence en vitamines B6, B9 ou B12 ;
les acides gras érythrocytaires, afin d’évaluer l’impact des apports lipidiques sur l’équilibre des acides gras polyinsaturés omega-6/omega-3, fondamental dans l’homéostasie structurelle et anti-inflammatoire de l’organisme ;
les intolérances alimentaires, le stress pouvant dégrader la qualité de la digestion ;
le microbiote intestinal, dont l’équilibre peut être menacé par le stress. En effet, celui-ci génère la production d’hormones catécholamines, elles-mêmes impliquées dans le développement de bactéries pathogènes dans l’intestin.
Des bilans de biologie préventive utiles dans la détection et la gestion du stress
Le BasicCheck est un bilan de première intention indiqué chez toute personne souffrant de troubles digestifs, problèmes de fertilité, symptômes dermatologiques, fatigue chronique ou stress inexpliqués. Les anomalies biologiques détectées guideront le professionnel dans son accompagnement. Parmi ses paramètres figurent la vitamine D, la TSH, la T3 libre et l’homocystéine.
Le stress, dans la durée, peut avoir des répercutions sur notre système digestif et la perméabilité intestinale, et ainsi entrainer des intolérances alimentaires qui peuvent être la cause de symptômes supplémentaires. Les panels Nutritol permettent d’identifier les intolérances alimentaires en dosant les 4 classes d’IgG contre un certain nombre d’aliments. Cinq types de panels sont disponibles, permettant de tester 25, 50, 50 Vegan, 100 et 270 aliments différents.
Le bilan NutriCheck réunit des paramètres permettant l’évaluation de l’état nutritionnel et micronutritionnel d’un patient désireux de rechercher de possibles causes alimentaires à des symptômes inexpliqués. Il est donc indiqué dans le cas du stress et mesure des paramètres intéressants tels que les dosages de la vitamine D, homocystéine et statut des acides gras érythrocytaires permettant d’évaluer l’impact des apports lipidiques sur l’équilibre des acides gras polyinsaturés (AGPI).
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